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Cycles solaires

Le déclin éruptif des cycles solaires

entraînera un refroidissement,

sans doute intense, de la planète…



eruptionsol

Un très grand nombre de travaux, publiés dans la littérature scientifique depuis 1801 (!), rapportent la corrélation frappante qui a existé au cours des âges et depuis les temps les plus reculés et qui existe encore, entre l’activité éruptive de l’astre solaire et les températures du globe. L’image ci-dessous montre une très belle éruption à la surface du soleil. Ces séries d’éruptions solaires suivent des cycles presque périodiques d’une durée approximative de 11 années.

 

Vous trouverez une analyse, non exhaustive mais assez détaillée de ces découvertes, dans la deuxième partie de la page « Théories du réchauffement climatique sous la loupe », ou encore ici de manière plus succincte.

 

 

 

 

 

Bien qu’un projet International très important (appelé CLOUD 2007-2010 ) soit actuellement en cours au Centre de Recherche Nucléaire (CERN) de Genève pour élucider le détail des mécanismes physiques qui conduisent à cette corrélation, les rapports successifs du GIEC et des ses supporters, ne mentionnent jamais l’existence de cette possibilité qui est pourtant confortée par une multitude d’observations très variées (fossiles, dendrochronologie, températures etc.), distribuées sur l’ensemble de la planète et sur de très grandes périodes de temps…Le GIEC se contente en générale de faire remarquer que l’irradiance solaire (c’est à dire la quantité de rayons lumineux envoyés sur la terre par le soleil) ne varie que très peu, d’environ 0,1%, ce qui est insuffisant pour expliquer les variations (pourtant faibles = +0,6°C en cent ans) que nous connaissons actuellement.
Certes, ce n’est pas faux mais le GIEC et ses supporters font ainsi semblant d’ignorer que l’astre solaire agit sur les températures terrestres par un processus qui n’a strictement rien à voir avec l’éclairement lumineux. De fait, il est peu probable qu’ils l’ignorent. Mais à l’évidence, ils préfèrent en pas en parler…


D’autres, des milliers d’autres, qui eux n’ont pas les mains liées par des impératifs , soutiennent activement cette théorie et la considèrent comme pratiquement avérée, tant est grande la quantité d’observations positives à ce sujet.


Ainsi sont nées une longue série de prévisions pour les températures à venir qui se basent sur la connaissance que nous avons de l’évolution des cycles éruptifs de notre astre solaire. Comme je l’explique en détail dans cette page, une activité éruptive faible correspond inévitablement à une baisse des températures. Et c’est bien ce que prévoient, pour les années à venir, beaucoup d’astrophysiciens et de nombreux autres scientifiques qui penchent pour cette théorie.
Comme on le pense, le siècle écoulé a été une période extrêmement riche en éruptions solaires. La plus riche depuis plus de 6000 ans, dit-on. Ce qui explique la montée des températures que nous avons connue.


landscheidt

Parmi des milliers d’autres, certains physiciens ou astrophysiciens ont défendu cette thèse contre vents et marées au cours des années passées. C’est le cas, en particulier de Theodor Landsheidt (son site ici) , (photo ci-contre, à droite, décédé en 2004). Landscheidt était un astrophysicien renommé, extrêmement cultivé.Il était l’expert N°1 dans la prévision des cycles solaires et de leurs conséquences sur le climat de notre planète. Il fonda et présida un grand nombre d’organismes d’astrophysique. Il était un partisan convaincu des thèses selon lesquelles les éruptions solaires sont pilotées par les mouvements conjugués des planètes du système solaire, rejoignant en cela les idées de Rhodes Fairbridge dont je parlerai plus loin et bien entendu de l’influence directe des cycles solaires sur le climat. Voici ce que disait Theodor Landscheidt, peu de temps avant son décès :

 

 


« J’ai aussi prédit, en 1984 que l’activité solaire diminuerait après 1990. C’est ce qui arriva. Bien qu’un comité d’experts ait prédit en 1996 et même deux années plus tard, que le cycle 23 serait de grande amplitude comme les cycles précédents (soit 160 taches solaires moyennées sur un mois). L’activité réellement observé n’était que de 120, donc beaucoup plus faible.
Mes prévisions sur le climat, basées sur les cycles du mouvement solaire, ont aussi vérifié mes prévisions. J’ai correctement prédit la fin de la sécheresse du Sahel trois ans avant qu’elle se produise, le maximum de l’indice Palmer des sécheresses pour les USA vers 1999, la violente décharge du Po vers le début de 2001, les trois derniers El Niños ainsi que le dernier La Niña. Le succès de ces prévisions basées uniquement sur les cycles solaires est irréconciliable avec les allégations du GIEC qui prétend qu’il est improbable que le forçage naturel puisse expliquer le réchauffement de la dernière moitié du XXème siécle. »


Avant son décès survenu en 2004, Theodor Landscheidt avait laissé une sorte de testament pour les années à venir. Il prévoyait que la température allait progressivement décliner jusqu’en 2030 (Ce qui rejoint les prévisions de Fairbridge, d’Abdoussamatov et de l’école Russe, voir ci-dessous). Voici ce qu’il écrivait (ici) A noter que son article est intitulé : « Un nouveau petit âge glaciaire au lieu du réchauffement global ? » :

« Nous n’aurons pas besoin d’attendre jusqu’en 2030 pour voir si le prochain minimum profond du cycle de Gleissberg ( NDLR: périodicité longue d’environ 88 ans du cycle solaire) est correctement prédit. Le cycle 23 actuel avec son intensité notablement faible, semble être une bonne indication de cette tendance que nous avions prévue, sur la base des cycles solaires, il y a deux décennies…. Les événements El Niño devraient devenir moins fréquents et moins intenses (NDLR : Nous sommes carrément rentré dans un La Niña (froid) en fin d’année 2007 ). Les prédictions à long terme seulement basées sur les cycles solaires peuvent être considérées comme un démenti des hypothèses du GIEC sur le réchauffement anthropogénique. »


fairbridge

Rhodes Fairbridge, lui aussi décédé tout récemment (en 2006), soutint exactement les mêmes idées que Theodor Landscheidt. Rhodes Fairbridge était un scientifique australien dont la fécondité et la culture scientifique laissent rêveur. Il publia quelques 1000 (!) articles scientifiques dans plusieurs disciplines et un très grand nombre de livres (une centaine, et notamment des encyclopédies sur des sujets très variés).Il fut président d’un très grand nombre d’organismes scientifiques et fut couvert d’honneurs durant son existence. Il est, entre autres, le père d’une théorie, longtemps décriée par l’establishment scientifique, mais qui est maintenant universellement acceptée, sur les mouvements oscillatoires des niveaux marins au cours des âges. Ses 70ème; 80ème et 90ème anniversaires ont fait l’objet de la publication de trois gros volumes d’articles scientifiques qui lui sont entièrement dédiés. Bref, Rhodes Fairbridge était un géant de la science.


Sa spécialité était l’observation attentive des cycles astronomiques et de toutes leurs conséquences, notamment sur le climat. C’est ainsi qu’après avoir observé un grand nombre de phénomènes divers et de périodicités (aussi bien en géologie qu’en géomorphologie, dans les glaciations, les sédiments, les dunes de sables, les roches des plages, les courants marins, les variations du champ magnétique terrestre, la dendrochronologie, les biotas etc.), il acquit la conviction que les mouvements et les éruptions de l’astre solaire jouaient un rôle déterminant. Il devint ainsi un partisan convaincu de l’influence prépondérante des cycles solaires sur le climat.


Pour Rhodes Fairbridge, tout cela ne faisait plus aucune doute. Il fut le premier à établir le modèle dit « SIM » (Solar Inertial Motion, mouvement inertiel du soleil) pour expliquer l’évolution et la durée des cycles solaires successifs, suivi d’ailleurs par Theodor Landsheidt. Selon Fairbridge, le système solaire (c’est à dire le soleil et les planètes) tout entier, effectue des mouvements plus ou moins périodiques autour de son barycentre. Le soleil est ainsi conduit à se déplacer d’une distance qui correspond à deux fois son diamètre. Tous ces mouvements sont d’une grande complexité parce qu’ils sont plus ou moins chaotiques du fait que les périodes de révolution des différentes planètes autour du soleil sont différentes. Les deux plus grosses planètes de notre système qui sont Jupiter et Saturne jouent évidemment un rôle prépondérant dans le déplacement de l’astre solaire.

 

tacheterre

Ainsi et selon le modèle de Fairbridge, le déplacement maximum du soleil est obtenu lorsque les deux planètes (Jupiter et Saturne) sont alignées avec le soleil. Ce sont, d’après la théorie de Fairbridge, ces déplacements divers qui sont à l’origine des variations de l’intensité et des durées des cycles éruptifs du soleil….et donc des variations du climat de notre planète, comme l’avait pressenti William Herschell dès 1801.

De fait, il va nous être possible de tester (une fois de plus) le modèle SIM de Rhodes Fairbridge. En effet, celui-ci prédit une atténuation marquée et progressive des cycles solaires de 2010 à 2040 avec un refroidissement généralisé à la clef… tout comme le prévoyait Theodor Landscheidt. La théorie SIM prédit que le cycle solaire N°24 sera encore plus faible que le cycle 23 (déjà moins intense que les précédents). D’après cette théorie, le cycle 24 devrait ressembler au cycle 14 qui commença en février 1902 et se termina en août 1913. De plus cette théorie SIM prédit également que les cycles 25 et 26 seront encore moins intenses que les cycle 24, lui même moins intense que le cycle 23, ce qui devrait nous conduire à un nouveau petit âge glaciaire…Brrr…


Voici une image de ces fameux cycles solaires. On a porté en ordonnée le nombre de Wolf qui est, en gros, le nombre des taches solaires. Les cycles qui figurent après le cycle 23 sont évidemment encore hypothétiques. L’année 1700 correspond à la fin du petit âge glaciaire avec la réapparition des taches solaires, restées absentes durant environ 60 ans, pendant cette période froide Notez aussi que le minimum de Dalton (entre 1800-1820, très froid) recouvre la période de la retraite de Russie sous Napoléon qui avait vraiment mal choisi son moment pour envahir ce pays…

cycles2030

 

 

spinorbite

Un article tout à fait dans l’esprit des idées de Rhodes Fairbridge et Theodor Landscheidt, évoquées ci-dessus vient de paraître dans les publications de l’Astronomical Society of Australia (PASA revue par les pairs). Il est intitulé  » Does a Spin–Orbit Coupling Between the Sun and the Jovian Planets Govern the Solar Cycle ? » Un couplage spin-orbite (NDLR : terme bien connu des physiciens quantiques qui caractérise le couplage entre la trajectoire d’un objet et sa rotation sur son axe, un peu comme une toupie lancée sur le sol) entre le Soleil et les planètes Jupitériennes gouverne-t-il le cycle solaire ? ( I. R. G. Wilson, B. D. Carter et I. A. Waite). Le résumé de cet article (source) n’est pas très explicite quant aux conséquences futures d’une telle découverte (et l’article n’est pas accessible gratuitement). Ce qui l’est beaucoup plus, c’est ce que l’un des auteurs a déclaré à Andrew Bolt, journaliste au Herald Sun (Australie). (source) :

« Cet article va dans le sens de l’idée que le niveau d’activité du Soleil va notablement diminuer au cours de la décennie à venir et va rester faible pendant environ 20 ou 30 ans. Chaque fois que le Soleil a fait cela dans le passé, il en a résulté une baisse de température de 1 à 2°C (NDLR : comme pendant les mimima de Maunders ou de Dalton) »

Encore ? ça commence à faire beaucoup. Brr….ça devient vraiment inquiétant : Il faudrait demander à nos gouvernants qui se réunissent régulièrement pour prendre des mesures anti-CO2 préconisée par le GIEC, s’ils ont prévu un plan B en cas de refroidissement… Certainement pas. Hélas. Au vu des ces résultats de recherche, ils le devraient…

 

Enfin, la Science Russe n’est pas une fervente admiratrice du GIEC, loin de là !

Les russes sont réputés très forts dans différentes disciplines dont, probablement, la plus éminente est l’astrophysique. L’Institut de Poulkovo est sans aucun doute un (sinon le) meilleur du monde. C’est ainsi que beaucoup de chercheurs russes, très experts dans l’observation des planètes et du soleil sont des supporters convaincus des théories que j’ai brièvement rappelé ci-dessus. Le plus connu chez nous, car il s’est permis quelques déclarations fracassantes contre les thèses du GIEC qui ont été répercutées en Occident, est, sans aucun doute, le Professeur Khabibullo Abdoussamatov (voir ici une de ses déclarations). Mais, il est très loin d’être le seul a être convaincu que le soleil est le seul responsable ou en tout cas, le responsable majeur du réchauffement climatique bénin que nous avons connu récemment sur notre planète. A titre d’exemple, voici le titre et le résumé d’un article publié dans la littérature scientifique russe, de chercheurs de l’Institut de Physique Soleil-Terre d’Irkutsk.

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que toutes ces prévisions de chercheurs russes, allemand et australien convergent pour prévoir une longue période de refroidissement….qui risquent de repousser les accords de Kyoto 2 (et les éco-pastilles pour les voitures des français) aux calendes grecques… N’en déplaise aux écologistes, Al Gore et autres thuriféraires du zéro carbone.

Dès lors se pose une question cruciale :

Alors, où en sommes nous exactement du point de vue de la fin du cycle solaire 23 qui semble s’éterniser ? Que nous annonce-t-il ?

Pour répondre à cette question qui nous taraude puisque de sa réponse risque de dépendre le climat de notre planète dans les années à venir, voici quelques remarques inspirées d’un article du 5 décembre 2007, publié par un astronome anglais ( Dr David Whitehouse, auteur de « le soleil : une biographie », chez John Wiley, 2004)


  • Après une activité exceptionnelle

durant les cycles précédant le cycle 23 actuel , l’activité éruptive solaire s’est brusquement arrêtée ce qui normal entre deux cycles à condition que cela ne dure pas trop longtemps. Depuis plusieurs mois, aucune tache n’est apparente sur le disque solaire.Tous les astronomes attendent le futur début du cycle 24 à venir… mais qui ne vient pas !


  • Le premier indice, très étonnant, d’une modification importante de l’activité solaire

provient de l’observation du « conveyor belt », la ceinture de circulation qui tourne indéfiniment autour du soleil et dont la vitesse est indubitablement liée à l’activité éruptive solaire. Le mouvement de ce « conveyor belt » s’est brusquement ralenti au cours des mois passés au point que, comme le dit un astronome, « Le point (c’est à dire la vitesse de rotation de la ceinture) est en dessous et en dehors du graphique ! Ceci aura des répercussions importantes sur l’activité solaire à venir » et notamment sur un cycle 25 qui devrait être très faible (selon la NASA) ; C’est un indice important mais ce n’est pas le seul. En effet :


  • Les cycles du soleil

dont la durée est en moyenne de 11 ans, peuvent être plus courts ou plus longs. A noter que pendant la période du petit âge glaciaire ( 1645 à 1715) le cycle précédent avait duré très très longtemps, 13,6 années exactement. D’autre part, pendant cette période (minimum de Maunder), il n’y eu qu’une cinquantaine d’éruptions au lieu de 50000 habituellement. La terre connut une période dramatiquement froide à une époque où la population criait famine…Comme vous le savez parce que vous avez lu cette page, une faible activité solaire correspond à une période froide sur la planète.


Les astronomes scrutent le soleil avec attention en s’attendant

à voir les premières manifestations du cycle 24. Rien ne vient…


Le cycle 24 aurait dû commencer en décembre 2006. La NOAA (celle qui s’occupe aussi des prévisions des ouragans et qui en a prédit plus qu’il n’en est arrivé en 2006 et 2007 ) prédit alors que ce cycle 24 commencerait en mars 2007. Devant l’inactivité évidente du soleil, la NOAA repoussa la prédiction à Mars 2008 !


Or l’astronome David Whitehouse (repris par Russ Steele) déclare, dans son article cité plus haut :  » La première indication que le soleil émerge de son minimum actuel de « sunspot » sera l’apparition de petites taches aux hautes latitudes. Ces taches apparaissent généralement entre 12 et 20 moins avant le départ d’un nouveau cycle. »



C’est alors que ce samedi 4 janvier 2008…

Une petite tache est effectivement apparue sur le disque solaire à haute latitude. Voici l’image toute récente :



sunspot981

 

Toute la question est de savoir si l’apparition de cette petite tache (appelée tache 981) représente le départ du nouveau cycle solaire (auquel cas le cycle 23 aura duré 11,7 années) ou s’il faut encore attendre entre 12 et 20 mois (comme le dit Whitehouse) pour que survienne le début effectif du cycle 24 (auquel cas le cycle 23 aura duré entre 12,7 et 13,3 ans).

 

 

 

 

 

 

Note Whitehouse s’appuie sur le fait qu’il existe, entre deux cycles successifs une sorte de palier où des « sunspots » apparaissent sans qu’il y ait véritablement de croissance du nombre de ces taches solaires.


sunspotjan

 

L’existence de ce palier est liée au fait que lors de l’apparition d’un nouveau cycle, l’orientation magnétique des taches solaires est renversée dans les deux hémisphères. Le moment magnétique du soleil est renversé.
Quant un nouveau cycle commence, le nombre de taches qui ont l’orientation magnétique du cycle ancien diminue peu à peu. Pendant la période de transition entre deux cycles, les taches d’orientations magnétiques opposées peuvent coexister. Le hic dans le cas présent, c’est qu’il n’y avait plus du tout de tache solaire !

 

 

 

 

 

Ce palier est assez apparent entre la fin du cycle 22 et le débat du cycle 23. Il a duré près d’un an.
Pour suivre la progression du nombre des taches solaires (c’est à dire la courbe ci-contre réactualisée) depuis le cycle 23 jusqu’à maintenant voici le lien utile, constamment remis à jour à la NASA.

 

La question est donc de savoir où nous en sommes actuellement.

Sur le palier ou déjà sur la montée en puissance du cycle ?

Comme toujours, soyons patients. Nous aurons bientôt la réponse à la question. Je vous tiendrai au courant et nous aurons alors une idée un peu plus précise de ce que sera l’amplitude du cycle 24 et donc, en principe, des températures à venir…

En attendant vos pouvez toujours voir ce tableau qui résume un certain nombre des prédictions pour le cycle 24… Comme vous le verrez les prédictions sont plutôt dispersées.

Et, pour suivre cette affaire de près, voici un beau cadeau pour 2008 : le soleil en temps réel avec ses taches éruptives !solarflare (trouvé sur le site Météo et Climat : merci !) Cliquez sur l’image de droite !

Voici aussi un lien qui traque les éruptions solaires au jour le jour avec des commentaires. Vous observerez que les taches qui sont apparues ces jours derniers se trouvent proches de l’équateur. C’est étonnant. En général, le début d’un cycle est marqué par des taches solaires qui apparaissent dans les latitudes élevées… Bizarre ! Le cycle 24 a t’il bien commencé ?


Note du 24 janvier 2008 : Si vous avez suivi cette affaire avec attention, vous savez maintenant que notre astre solaire est demeuré silencieux depuis près de 15 jours : Aucune tache nouvelle n’est apparue depuis la disparition des deux taches qui ont émergé sur l’équateur, il y a une quinzaine. Il y a gros à parier que ces deux taches appartenaient au cycle 23 agonisant (parce qu’elles étaient sur l’équateur)….A suivre.

Le point sur l’état de l’activité solaire au 16 avril 2008 :
Une première petite tache du
cycle 24 est apparue le 4 janvier. Une autre petite tache solaire 24 est sortie avec la bonne polarité magnétique et dans le bon secteur (hémisphère nord du soleil) en début de cette semaine. Mais elle est si faible et quasiment mourante que l’on a hésité à la répertorier comme « sunspot » N°990.
Plusieurs petites taches appartenant encore au cycle 23 sont apparues au cours des deux derniers mois sur la ceinture équatoriale.

De l’avis de beaucoup, les deux taches très faibles du cycle 24 ne sont encore que des précurseurs. Il est donc possible que le cycle 24 n’émerge finalement que dans quelques mois… Mais qui sait ?
Je rappelle que le début d’un cycle solaire se caractérise, pour certains, par le moment où on observe le chevauchement (sur une période assez longue), en égale proportion, de taches du nouveaux cycle et de taches de l’ancien cycle. Pour l’instant, il y a encore plus de taches 23 que de taches 24, ce qui signifie que nous prolongeons encore la durée de vie du 23, qui va finir par battre des records…


isesmai

 

 

Voici un site qui vous permet de voir le relevé officiel des sunspots, réactualisé tous les mois. Attention, les sunspots 23 et 24 sont comptabilisés ensemble…

 

Comme vous le savez, l’expérience montre que plus longue est l’attente de la montée en puissance, plus faible est l’intensité du cycle suivant (24, en l’occurrence). Et comme vous savez tous aussi maintenant que : faible cycle solaire = refroidissement de la planète…






gel1

A noter que des chercheurs chinois et indiens ( P. Chetterjee, Jie Jiang et Arnab Rai Choudhuri) prévoient un cycle 24 35% plus faible que le cycle 23 (article en pdf ici), tout comme celui-ci, ce qui est en total accord avec le modèle SIM de Rhodes Fairbridge (voir ci-dessus) mais qui contraste nettement avec les prévisions de Dikpati et al (2006) qui prévoyaient, en 2006, un cycle 24 50% plus intense que le cycle 23. Nous verrons bien qui a raison…
Mais si les chercheurs indiens et chinois, Rhodes Fairbridge ainsi que
David Whitehouse ont raison, nous pouvons nous attendre au refroidissement… Brr…

 

Et enfin, voici la tendance de la température globale ( latitudes 70S a 82.5N), pour les 10 dernières années, à partir des données satellites RSS officielles de la basse troposphère .(source)

temptrend

 

Le dernier point à droite est celui de Novembre 2007. Il y a plus récent ci-dessous.

La régression linéaire élémentaire donne – 0,05°C/ décennie !

La température du globe baisse depuis dix ans alors que le taux de CO2 dans l’atmosphère a continué à augmenter comme auparavant…


Le pic, à gauche du graphique, correspond au phénomène El Niño exceptionnellement intense de 1997-1998.

A noter que la glace du pôle Nord dont on nous a dit qu’elle devait disparaître rapidement, s’est reconstituée à une vitesse record à la fin de l’automne 2007….

 

stoprechauffeEn attendant et en décembre 2007, au Canada et aux Etats-Unis, on a battu des records…
de neige et de froid !

Et cela continue à la fin du mois de Janvier.

Voir les coupures de presse ici :



Des basses températures, proches des records absolus ont été enregistrées dans le Wyoming, le Canada, le Pakistan, La Caroline du Nord , et d’autres…

Addendum du 01/02/2008 : « Un faible activité magnétique solaire peut annoncer un nouvel âge glaciaire »

C’est le titre d’un article qui vient de paraître, en ce début février 2008, et qui fait référence aux observations récentes du radio télescope de l’Agence Spatiale Canadienne (CSA). Ce radio télescope mesure, en permanence, les densités de flux magnétique qui accompagnent normalement les éruptions solaires. Le Directeur du projet du CSA, Ken Tapping (qui s’inquiétait auparavant du réchauffement climatique…) fournit, chaque jour, à diverses agences comme la NASA, les données de ce qu’il appelle « le stéthoscope du soleil« . En l’occurrence, c’est plutôt le « docteur » dont la santé est affectée par les résultats des mesures comme le le dit le journal.

Voici ce que dit Tapping en ce début février 2008 : » De manière classique quand vous suivez l’activité magnétique solaire à travers les cycles de 10 ou 11 ans, vous voyez les résultats des mesures monter et descendre. Le chiffre le plus bas est 64 à 68. Les valeurs de 71 ou 72 sont très basses mais, en général, elles se mettent à monter. Nous sommes à la fin d’un cycle mais les valeurs mesurées n’ont toujours pas augmenté. Nous plaisantons, à la cafétéria, en nous disant que nous assistons peut-être à l’extinction du soleil. »


Voici, à titre d’illustration, ce qui s’est passé lorsque l’activité éruptive solaire a disparu :

 

thames

 

 

Ce dessin montre des patineurs en train d’exercer leur art sur la surface de la Tamise gelée. On voit aussi des attelages. On peut apercevoir la tour de Londres dans le lointain.


C’était en 1683. Les taches solaires avaient disparu entre 1645 et 1715.
(C’était une période très froide : le Minimum de Maunder)

Cela recommença brièvement autour de 1810 (minimum de Dalton, 2 cycles faibles), pendant que Napoléon battait en retraite en Russie…La Bérézina. C’était vraiment pas de chance. Il aurait dû prendre connaissance des travaux de William Herschell (1801)…

Brr…..


 

 

En attendant la suite, voici la courbe des températures relevées par les satellites RSS de la basse troposphère (couche en contact avec la terre), incluant le mois de janvier 2008. Cette courbe mesure la température du globe à l’exception des pôles. Les résultats des températures relevées par les satellites UAH (John Christy, University of Alabama Hunstville) sont pratiquement identiques. Cette courbe est tirée d‘ici. Ce sont les données brutes.

 

2008

Ce graphe commence en 1979, date de la mise en orbite de ces satellites. Les abscisses sont en mois.On voit très bien la chute des températures (en fait sans doutes due à la Niña actuelle) depuis 4 à 5 mois (août 2007 à fin janvier). On sait bien que sur une aussi courte période, le refroidissement, très visible, n’est pas statistiquement significatif mais imaginez ce qu’en auraient tiré les médias si la courbe avait été dans l’autre sens…

A noter que le premier refroidissement (75ème mois) correspond à l’explosion du volcan El Chichon (1984) . Le troisième refroidissement (après le 160ème mois) résulte de l’explosion du Pinatubo (après 1991). Cette fois-ci (heureusement), il n’y a pas de volcan à blâmer. A noter aussi que tous les pics de réchauffement sont concomitants avec des El Niño, comme montré ci-dessus.

On voit aussi, comme l’avait noté, le Dr Pachauri, le Président du GIEC lui-même que les températures ne montaient plus depuis quelques 7 ans et qu’elle ont stagné sur une sorte de plateau. Voici ce qu’a dit le prix Nobel Pachauri (à l’agence Reuters) à propos de ce plateau :

 

« On a vraiment envie de voir ce que cela signifie sur la base d’une analyse. Existerait-il des facteurs naturels qui compensent (NDLR : l’effet du CO2 généré par l’homme) ?

C’est curieux, comme remarque. A aucun moment, il ne lui vient à l’idée que le réchauffement pourrait être attribué à d’autres causes… Il doit trop lire le résumé SPM et pas assez les revues scientifiques.

 

 

snow2008

Je viens d’apprendre que certains, sur les blogs (info-climat par exemple), ne sont toujours pas convaincu que l’enneigement de ce mois de Janvier passé est assez exceptionnel dans l’hémisphère Nord…parce qu’il fait assez doux à Bécon-les-Bruyères.
Alors voici un document officiel (source)


Janvier 2008 détient le record absolu de neige (juste au dessus de 1984) depuis 1966.
Voici la liste ordonnée des 10 premiers records (classés par année) des couvertures neigeuses : 1978, 2008, 1985, 1979, 1978, 1977, 1975, 1985, 2003, 1967. Souvenez-vous que pendant les années 70-79, on craignait un nouvell âge glaciaire.


Et enfin, ce que nous attendions tous : La publication des températures terrestres (c’est à dire relevée par des thermomètres) par le Goddard Institute (James Hansen). Voici la courbe en rouge du GISS tirée d‘ici :

 

 

 

 

 

 

giss2008a

 

Ce qui est plus étrange dans les données sorties par James Hansen qui, en général, fait l’inverse, c’est que la différence de température entre le mois de Janvier 2007 et Janvier 2008 (-0,75°C) est plus importante que celle relevée par les satellites (-0,6°C environ)…Ilfaut dire que le mois de janvier 2007 était particulièrement chaud d’après le GISS. Il y a quelques petits problème avec les moyennes terrestres, comme on s’en doutait. (voir ici, vers la fin). Le pic négatif de Janvier 2008, à l’extrémité droite du graphique, est tout à fait remarquable….

 

 

 

 

 

Toujours à propos des éruptions solaires dont la reprise se fait toujours attendre en cette mi-février 2008, voici une image tout à fait intéressante à verser au dossier de l’évolution de la « dynamo solaire ». (source)

Ce graphe reproduit l’enregistrement (1991-2008) de l’indice magnétique du soleil qui est directement lié à l’activité solaire. On observe sur ce graphe qu’il s’est passé quelque chose de très curieux en octobre 2005. Il y a une chute brutale de cette activité magnétique qui, depuis, ne semble pas avoir repris son intensité habituelle, ce qui inquiète beaucoup le Dr Tapping (ci-dessus). Ce changement brutal et ce quasi-silence qui lui a succédé signifient certainement un changement important dans le fonctionnement de l’astre solaire. Souhaitons que que nous n’allions pas vers un nouveau minimum de Maunders ou de Dalton… Sinon l’ours ci-dessous risque d’avoir encore plus froid ! magnet

 

RCreport

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : http://www.pensee-unique.fr

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